15 résultats pour « ACPR »
Le G7 Cyber Expert Group analyse l’impact croissant de l’intelligence artificielle sur la cybersécurité du secteur financier. L’IA, notamment l’IA générative et les systèmes agentiques, offre des capacités avancées pour renforcer la détection des menaces, automatiser l’analyse d’anomalies, améliorer la réponse aux incidents et surveiller plus efficacement les fournisseurs et chaînes d’approvisionnement. Ces atouts peuvent accroître la résilience opérationnelle des institutions financières.

Parallèlement, l’IA génère de nouveaux risques. Les acteurs malveillants peuvent utiliser ces technologies pour créer des attaques plus sophistiquées, automatiser le développement de maliciels, produire des campagnes d’hameçonnage hautement personnalisées ou contourner des systèmes de défense. Les modèles d’IA eux-mêmes deviennent vulnérables à la manipulation des données, aux fuites d’informations ou aux attaques d’ingénierie sociale visant les systèmes automatisés.

Le rapport souligne que ces évolutions exigent une adaptation de la gouvernance, de la supervision, de la gestion des tiers et des compétences internes. Les institutions doivent intégrer la cybersécurité dans le développement et l’usage de l’IA, assurer une supervision humaine adéquate, protéger les données, renforcer la détection et la réponse aux incidents et investir dans les compétences spécialisées. Les autorités sont encouragées à actualiser leurs cadres de risque, à coopérer avec l’industrie et la recherche, et à promouvoir une IA sûre, fiable et transparente pour préserver la stabilité du système financier.
L’ACPR a révisé sa recommandation sur le « devoir de conseil » en assurance, effective au 31 décembre 2025. Elle élargit son périmètre à tous les produits d’assurance, prévoit un accompagnement dans la durée des contrats (notamment vie), et renforce les obligations de transparence (ex. risque de cumul d’assurances, rachats). Elle prend aussi en compte les préférences de durabilité des clients, via des questionnaires clairs. Par ailleurs, l’ACPR et l’AMF ont défini une approche conjointe pour aider les professionnels à appliquer ces règles tout en protégeant les clients.
Au premier semestre 2025, le secteur français de l’assurance affiche une **solide santé financière**, selon le dernier rapport de l’**ACPR**. Le **ratio de solvabilité global** atteint **241 %**, en hausse par rapport à fin 2024, confirmant la capacité du secteur à répondre aux exigences du cadre **Solvabilité II**. Cette progression concerne l’ensemble des acteurs, qu’ils soient bancassureurs, organismes vie ou non-vie.

En **assurance non-vie**, la rentabilité technique reste globalement satisfaisante avec un **ratio combiné de 95,9 %**, soutenue par une croissance des primes (+5,4 %) supérieure à celle des sinistres (+2,3 %). Toutefois, la **sinistralité automobile** augmente fortement (+11,3 %) sous l’effet de l’inflation, qui a renchéri les coûts de réparation et des pièces détachées.

Côté **investissements**, les placements atteignent **2 738 milliards d’euros**, majoritairement en obligations et actions, avec une exposition géographique prudente centrée sur la France et l’Union européenne. Les risques de **liquidité** et de **contrepartie** restent sous contrôle, bien que la dépendance à certains réassureurs étrangers mérite une vigilance accrue.

En somme, le marché français de l’assurance démontre une **résilience financière notable**, tout en restant attentif aux tensions inflationnistes et aux risques de concentration en réassurance.
En 2024, le secteur financier français a démontré une santé robuste et une croissance stratégique. Naviguant avec succès dans un environnement économique et géopolitique complexe, les banques et les assurances ont consolidé leurs fondamentaux en matière de rentabilité et de solvabilité tout en renforçant leur présence internationale. Le rapport de l'ACPR dresse ainsi le portrait d'un secteur résilient et agile, tout en soulignant les points de vigilance à venir, notamment la surveillance continue du risque de crédit et l'adaptation aux nouvelles réglementations comme DORA.
Date : Tags : , , , ,
Afin d’accompagner le secteur financier dans sa préparation, l’ACPR a organisé une réunion de Place le 17 septembre 2025 à l’occasion de laquelle elle a présenté un état des lieux de la nouvelle règlementation et donné des précisions quant à son rôle et son organisation en matière de surveillance des systèmes d’IA.
En France, l’Open Banking s’impose sous un impératif clair : protéger les données des utilisateurs. Le dernier rapport de l’ACPR rappelle que la confiance repose sur un cadre robuste, incarné par la directive européenne DSP2. Celle-ci impose une authentification renforcée et privilégie l’usage d’API standardisées, jugées plus sûres que le webscrapping. Les grands groupes bancaires ont déployé une gouvernance stricte, incluant tests, contrôles et mécanismes de secours. De son côté, le régulateur veille au respect de ces obligations grâce à une supervision en temps réel. L’enjeu : concilier sécurité maximale et fluidité d’usage.
Le rapport « 2025 stress test of euro area banks » du 1er août 2025 détaille l'exercice de test de résistance mené par la Banque centrale européenne (BCE) pour évaluer la capacité des banques de la zone euro à résister à des chocs économiques et financiers. Cet exercice projette l'évolution de la position de capital des institutions sur trois ans, de 2025 à 2027, sous un scénario de base et un scénario défavorable hypothétique, ce dernier impliquant une aggravation des tensions géopolitiques. Le document analyse l'impact de ces scénarios sur les risques de crédit, de marché et opérationnels, ainsi que sur la rentabilité des banques, intégrant également les nouvelles règles du Règlement sur les exigences de fonds propres 3 (CRR3). Le rapport conclut que le secteur bancaire de la zone euro est globalement robuste, tout en soulignant la nécessité d'une planification prudente du capital face aux incertitudes actuelles.
L'𝗔𝗖𝗣𝗥 met en garde les institutions financières, notamment les banques en ligne, concernant l'utilisation croissante de « comptes rebonds » pour le 𝗯𝗹𝗮𝗻𝗰𝗵𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱'𝗮𝗿𝗴𝗲𝗻𝘁 issu de 𝗳𝗿𝗮𝘂𝗱𝗲𝘀. Le rapport de l'ACPR, basé sur des données de 2022 et 2023, révèle que ces comptes servent à recevoir rapidement des fonds frauduleux avant de les transférer, souvent à l'étranger, rendant leur récupération difficile. 𝗘𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟯, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟳𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗰𝗼𝗺𝗽𝘁𝗲𝘀 𝗳𝗿𝗮𝗻ç𝗮𝗶𝘀 𝘀𝘂𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝘀, 𝗮𝘆𝗮𝗻𝘁 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁é 𝗽𝗿è𝘀 𝗱'𝘂𝗻 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗮𝗿𝗱 𝗱'𝗲𝘂𝗿𝗼𝘀, 𝗼𝗻𝘁 é𝘁é 𝗳𝗲𝗿𝗺é𝘀. L'ACPR exhorte les organismes à renforcer leurs dispositifs de prévention et de détection face à cette menace croissante.
Date : Tags : , , ,
Le bilan agrégé des six principales banques françaises a progressé de 3,4% en 2024, atteignant 8 801,5 milliards d'euros, principalement grâce à une hausse des titres de dette détenus (+17,1%) et des prêts aux institutions financières. Le Produit Net Bancaire (PNB) a atteint un niveau historique de 158,7 milliards d'euros (+8%), porté par les commissions et les activités de marché, malgré un léger recul de la Marge Nette d'Intérêts. La rentabilité s'améliore, avec une hausse du résultat net de 11,7%. La situation de solvabilité (ratio CET1 à 15,6%) et de liquidité reste solide, bien que le risque de crédit ait légèrement augmenté dans un contexte macroéconomique incertain.
L'activité d'assurance-vie en France a connu une forte croissance en 2024, avec une collecte brute record de 141,8 milliards d'euros, tirée par les supports en euros. Les rachats ont diminué de 10% par rapport à 2023. La collecte nette est redevenue positive, atteignant 22,8 milliards d'euros, malgré une collecte nette négative pour les supports en euros. Dans le même temps, l'assurance non-vie a vu ses primes augmenter plus rapidement que les sinistres, améliorant le ratio combiné à 96,9%. Le ratio de solvabilité moyen des assureurs a légèrement baissé à 238% fin 2024, dû à une diminution des fonds propres et une hausse du capital de solvabilité requis.