6 résultats pour « banques »
En 2024, le secteur financier français a démontré une santé robuste et une croissance stratégique. Naviguant avec succès dans un environnement économique et géopolitique complexe, les banques et les assurances ont consolidé leurs fondamentaux en matière de rentabilité et de solvabilité tout en renforçant leur présence internationale. Le rapport de l'ACPR dresse ainsi le portrait d'un secteur résilient et agile, tout en soulignant les points de vigilance à venir, notamment la surveillance continue du risque de crédit et l'adaptation aux nouvelles réglementations comme DORA.
Le rapport Tracfin évalue les menaces de 𝗯𝗹𝗮𝗻𝗰𝗵𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗽𝗶𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗼𝗿𝗶𝘀𝗺𝗲 (𝗕𝗖-𝗙𝗧), positionnant les 𝗯𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲𝘀 et les 𝗮𝘀𝘀𝘂𝗿𝗲𝘂𝗿𝘀 comme des piliers essentiels du dispositif de lutte.
Les compagnies d'assurances sont cruciales pour détecter la 𝗳𝗿𝗮𝘂𝗱𝗲 𝗳𝗶𝘀𝗰𝗮𝗹𝗲 (ex: immatriculation de véhicules à l'étranger) et les escroqueries aux prestations de santé. Les assureurs-vie doivent aussi exercer une vigilance accrue envers les 𝗣𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗘𝘅𝗽𝗼𝘀é𝗲𝘀 (𝗣𝗣𝗘).
Les établissements bancaires et de paiement sont les plus impliqués dans les cas de BC-FT. Le risque est jugé élevé pour les banques privées (corruption, fraude fiscale IFI) et les banques de financement (blanchiment via le commerce international). Les établissements de paiement, en raison de la facilité d'ouverture de comptes, sont souvent exploités comme "comptes de passage" par des sociétés éphémères. La vigilance de ces institutions est vitale face à une criminalité financière en constante évolution.
Le rapport « 2025 stress test of euro area banks » du 1er août 2025 détaille l'exercice de test de résistance mené par la Banque centrale européenne (BCE) pour évaluer la capacité des banques de la zone euro à résister à des chocs économiques et financiers. Cet exercice projette l'évolution de la position de capital des institutions sur trois ans, de 2025 à 2027, sous un scénario de base et un scénario défavorable hypothétique, ce dernier impliquant une aggravation des tensions géopolitiques. Le document analyse l'impact de ces scénarios sur les risques de crédit, de marché et opérationnels, ainsi que sur la rentabilité des banques, intégrant également les nouvelles règles du Règlement sur les exigences de fonds propres 3 (CRR3). Le rapport conclut que le secteur bancaire de la zone euro est globalement robuste, tout en soulignant la nécessité d'une planification prudente du capital face aux incertitudes actuelles.
L'𝗔𝗖𝗣𝗥 met en garde les institutions financières, notamment les banques en ligne, concernant l'utilisation croissante de « comptes rebonds » pour le 𝗯𝗹𝗮𝗻𝗰𝗵𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱'𝗮𝗿𝗴𝗲𝗻𝘁 issu de 𝗳𝗿𝗮𝘂𝗱𝗲𝘀. Le rapport de l'ACPR, basé sur des données de 2022 et 2023, révèle que ces comptes servent à recevoir rapidement des fonds frauduleux avant de les transférer, souvent à l'étranger, rendant leur récupération difficile. 𝗘𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟯, 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟳𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗰𝗼𝗺𝗽𝘁𝗲𝘀 𝗳𝗿𝗮𝗻ç𝗮𝗶𝘀 𝘀𝘂𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝘀, 𝗮𝘆𝗮𝗻𝘁 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁é 𝗽𝗿è𝘀 𝗱'𝘂𝗻 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗮𝗿𝗱 𝗱'𝗲𝘂𝗿𝗼𝘀, 𝗼𝗻𝘁 é𝘁é 𝗳𝗲𝗿𝗺é𝘀. L'ACPR exhorte les organismes à renforcer leurs dispositifs de prévention et de détection face à cette menace croissante.
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Le bilan agrégé des six principales banques françaises a progressé de 3,4% en 2024, atteignant 8 801,5 milliards d'euros, principalement grâce à une hausse des titres de dette détenus (+17,1%) et des prêts aux institutions financières. Le Produit Net Bancaire (PNB) a atteint un niveau historique de 158,7 milliards d'euros (+8%), porté par les commissions et les activités de marché, malgré un léger recul de la Marge Nette d'Intérêts. La rentabilité s'améliore, avec une hausse du résultat net de 11,7%. La situation de solvabilité (ratio CET1 à 15,6%) et de liquidité reste solide, bien que le risque de crédit ait légèrement augmenté dans un contexte macroéconomique incertain.
"La dynamique de transformation numérique n’apporte pas que des opportunités aux institutions financières mais elle les expose également à plus d'incertitude et de nouvelles menaces. En premier lieu, elles restent à l'heure actuelle des cibles de choix pour tous les hackers, en raison de la nature très sensible des données qu'elles possèdent. Un quart des cyberattaques entre 2019 et 2020 ont touchés les entreprises du secteur financier selon la Banque des règlements internationaux (BRI)."