6 résultats
pour « cybersécurité »
De nombreuses formations en cybersécurité restent inefficaces, voire contre-productives, car elles reposent sur la conformité plutôt que sur la culture de sécurité. Les approches punitives ou ponctuelles créent un faux sentiment de sécurité, de la honte et du désengagement. Pour renforcer durablement les réflexes, il faut privilégier des incitations douces, des rappels réguliers et une personnalisation selon les rôles. Le changement passe par la transformation des attitudes et des habitudes, non par la peur. L’objectif : faire de la sécurité un réflexe naturel, intégré au quotidien, plutôt qu’un test à réussir.
Cet article explore la tension entre transformation numérique et conformité réglementaire dans le secteur de l’assurance, où innovation technologique et maîtrise du risque doivent désormais coexister. S’appuyant sur une étude récente, il analyse l’impact du cloud, de l’IA et de l’IoT sur la résilience opérationnelle, révélant une corrélation forte entre digitalisation et incidents de sécurité. L’étude met en évidence des vulnérabilités critiques — notamment dans la chaîne d’approvisionnement logicielle et la sécurité IoT — et décrit la mutation du marché de la cyber-assurance. Enfin, elle propose des leviers stratégiques pour renforcer la résilience et assurer la stabilité financière numérique.
En 2026, l’Autorité Bancaire Européenne (EBA) intensifie la mise en œuvre du règlement DORA face aux cybermenaces croissantes et à la dépendance aux fournisseurs tiers. Les priorités incluent la surveillance directe des fournisseurs tiers critiques (CTPPs) via un cadre conjoint avec l’ESMA et l’EIOPA, des inspections ciblées et des analyses thématiques. L’EBA renforcera l’analyse des incidents TIC et publiera un rapport annuel sur les cybermenaces. Les institutions financières devront améliorer leurs cadres de gestion des risques TIC et leur résilience interne, sous une supervision accrue, pour assurer conformité et robustesse dans un environnement numérique complexe.
Afin d’accompagner le secteur financier dans sa préparation, l’ACPR a organisé une réunion de Place le 17 septembre 2025 à l’occasion de laquelle elle a présenté un état des lieux de la nouvelle règlementation et donné des précisions quant à son rôle et son organisation en matière de surveillance des systèmes d’IA.
En France, l’Open Banking s’impose sous un impératif clair : protéger les données des utilisateurs. Le dernier rapport de l’ACPR rappelle que la confiance repose sur un cadre robuste, incarné par la directive européenne DSP2. Celle-ci impose une authentification renforcée et privilégie l’usage d’API standardisées, jugées plus sûres que le webscrapping. Les grands groupes bancaires ont déployé une gouvernance stricte, incluant tests, contrôles et mécanismes de secours. De son côté, le régulateur veille au respect de ces obligations grâce à une supervision en temps réel. L’enjeu : concilier sécurité maximale et fluidité d’usage.
Le document présente les résultats du Baromètre France Num 2025, une enquête évaluant la maturité numérique des TPE et PME françaises. Il détaille les objectifs de l'étude, la méthodologie employée (incluant un vaste échantillon de 11 021 entreprises), et fournit une synthèse des perceptions et pratiques numériques de ces entreprises. L'analyse couvre divers aspects tels que la satisfaction vis-à-vis du numérique, les outils de promotion et de vente en ligne, les solutions de gestion et de collaboration, l'adoption de l'intelligence artificielle, les préoccupations liées à la cybersécurité, la connectivité, et les efforts en matière de sobriété numérique. Enfin, il explore les compétences numériques, les dépenses et projets futurs, et propose une typologie des entreprises en fonction de leur niveau de numérisation et de leurs projets en cours.