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Après un cycle de durcissement, le marché de l'assurance d'entreprise amorce pour 2025-2026 un rééquilibrage progressif, mû par une augmentation des capacités des assureurs et une concurrence accrue. Cette dynamique se matérialise par des baisses de primes significatives, notamment sur le risque cyber où les réductions atteignent -20% à -40% pour les profils les mieux maîtrisés. Cette tendance n'est cependant pas uniforme ; des secteurs comme le public, l'hospitalier et la logistique demeurent soumis à des conditions plus strictes. Parallèlement, les contextes géopolitique et climatique imposent de nouvelles contraintes : le premier entraîne une standardisation des clauses d'exclusion (guerre, sanctions), tandis que les deux conjugués exacerbent la vigilance des assureurs. Cette embellie, qualifiée par les experts d'opportunité potentiellement temporaire, constitue une fenêtre stratégique que les entreprises, PME et ETI en tête, doivent exploiter pour optimiser leurs programmes, tout en restant vigilantes face aux signaux de durcissement internationaux.
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Cet article détaille l'évolution des produits au-delà de l'assurance cyber traditionnelle, tels que la (ré)assurance cyber, les garanties, l'assurance paramétrique et les obligations catastrophe cyber.

Il caractérise la manière dont ces solutions ont abordé quatre défis fondamentaux : adapter la couverture au paysage des menaces, gérer la solvabilité, la collecte de données pour l'évaluation des risques, et créer des incitations à la réduction des risques.

Il retrace la progression du marché à travers des phases distinctes — cyber expérimental, assurance contre les violations de données et l'épidémie de rançongiciels — soulignant le passage des questionnaires de sécurité autodéclarés à la collecte de données automatisée et aux partenariats avec les fournisseurs de technologie.

En fin de compte, les auteurs concluent que la (ré)assurance cyber basée sur l'indemnisation a été le mécanisme le plus réussi pour transférer les risques, malgré les défis continus en matière de modélisation et d'agrégation du risque de catastrophe cyber.
En 2024, le secteur financier français a démontré une santé robuste et une croissance stratégique. Naviguant avec succès dans un environnement économique et géopolitique complexe, les banques et les assurances ont consolidé leurs fondamentaux en matière de rentabilité et de solvabilité tout en renforçant leur présence internationale. Le rapport de l'ACPR dresse ainsi le portrait d'un secteur résilient et agile, tout en soulignant les points de vigilance à venir, notamment la surveillance continue du risque de crédit et l'adaptation aux nouvelles réglementations comme DORA.
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This document analyzes the impact of model uncertainty (ambiguity) on the insurance industry.
The study employed a 𝗿𝗼𝗯𝘂𝘀𝘁 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗼𝗹 𝗳𝗿𝗮𝗺𝗲𝘄𝗼𝗿𝗸 that assumes insurers adopt strategies to maximize value against a "worst-case" scenario. The views expressed are that this leads to a new competitive market equilibrium characterized by:
• 𝗦𝗶𝗴𝗻𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝗻𝘁𝗹𝘆 𝗵𝗶𝗴𝗵𝗲𝗿 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝘂𝗺𝘀 and 𝗶𝗻𝗰𝗿𝗲𝗮𝘀𝗲𝗱 𝗲𝗾𝘂𝗶𝘁𝘆 𝘃𝗮𝗹𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀.
• 𝗠𝗼𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗲𝗿𝘃𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗹𝗶𝗾𝘂𝗶𝗱𝗶𝘁𝘆 𝗺𝗮𝗻𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, evidenced by higher precautionary reserves and delayed dividend payouts.
• 𝗦𝘂𝗯𝘀𝘁𝗮𝗻𝘁𝗶𝗮𝗹𝗹𝘆 𝗽𝗿𝗼𝗹𝗼𝗻𝗴𝗲𝗱 𝘂𝗻𝗱𝗲𝗿𝘄𝗿𝗶𝘁𝗶𝗻𝗴 𝗰𝘆𝗰𝗹𝗲, increasing in numerical simulations from 9.6 to 26 years.
• A long-run capacity distribution that is 𝗺𝗼𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝘁𝗲𝗱 𝗶𝗻 𝗹𝗼𝘄-𝗰𝗮𝗽𝗮𝗰𝗶𝘁𝘆 𝘀𝘁𝗮𝘁𝗲, implying slower recovery from adverse shocks.
The paper suggests these findings offer a theoretical explanation for the difficulty of detecting underwriting cycles in empirical data.
The report examines global insurability challenges and opportunities through the “4 A’s” framework—Awareness, Accessibility, Affordability, and Availability. It identifies major pressures from geopolitical instability, natural catastrophes, cyber risks, inflation, and technological shifts, contributing to a $1.83 trillion global protection gap. The report outlines barriers such as low financial literacy, limited market access, rising costs, and reduced coverage options in high-risk areas. It highlights industry initiatives and public-private collaborations addressing these issues and presents policy recommendations aimed at improving education, enabling innovation, reducing taxation, and fostering regulatory environments that sustain risk-based insurance markets.
Le rapport du Financial Stability Board (FSB) met en lumière des risques systémiques liés à l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) dans la finance, au-delà des récits d’efficacité. Il souligne que les institutions financières dépendent de plus en plus de technologies externes, notamment de quelques géants technologiques, pour les modèles d’IA et les infrastructures. Ce rapport identifie quatre risques majeurs : une dépendance croissante à des tiers, une concentration alarmante dans la chaîne d’approvisionnement, des difficultés de régulation dues à des définitions incohérentes et le risque de panurgisme numérique amplifiant les instabilités de marché. Les efforts de surveillance restent embryonnaires, soulignant un défi majeur pour la stabilité financière.
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Le secteur de l'assurance en France a signé un accord historique pour l'emploi des salariés expérimentés. Cet accord vise à valoriser les compétences et à accompagner les carrières longues. Il repose sur cinq piliers : changer le regard sur l'âge, recruter et accompagner, préserver la santé, aménager les fins de carrière et s'appuyer sur un diagnostic chiffré. Des mesures concrètes sont prévues, telles que des entretiens professionnels aux âges clés et la promotion de la coopération intergénérationnelle. Cet accord positionne le secteur de l'assurance en tant que pionnier dans l'accompagnement des carrières longues.
The study examines behavioral and informational factors influencing German SMEs' cyber insurance decisions, based on a survey of 1,248 executives. Findings indicate that perceived financial impact and anxiety about cyberattacks significantly increase purchase likelihood, while perceived probability of attack and prior experience do not. External cybersecurity expertise positively affects demand, whereas reliance on independent Internet research reduces it, attributed to information overload. Internal risk assessments show no significant effect. Firm size is a strong determinant, with micro and small enterprises less likely to purchase than large firms. The research highlights emotional and informational influences over rational risk estimates.
The geospatial Agent-Based Model (ABM) framework outlined in this article enables financial institutions, including insurers, to quantify direct and cascading climate risks, capturing spatial and temporal dynamics and supply chain disruptions overlooked by traditional models. It supports climate scenario analysis for enhanced risk assessment and portfolio management, revealing systemic risks affecting even indirectly exposed agents. The framework evaluates cost-effective adaptation strategies, showing how firms’ adaptive behaviors, like pre-emptive capital increases, reduce climate impacts. By integrating geospatial climate data with economic models, it bridges gaps between climate projections and financial decision-making, aiding risk management and capital allocation.