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TRACFIN LCB‑FT : ÉTAT DE LA MENACE 2024‑2025

Le rapport Tracfin évalue les menaces de 𝗯𝗹𝗮𝗻𝗰𝗵𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗽𝗶𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗼𝗿𝗶𝘀𝗺𝗲 (𝗕𝗖-𝗙𝗧), positionnant les 𝗯𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲𝘀 et les 𝗮𝘀𝘀𝘂𝗿𝗲𝘂𝗿𝘀 comme des piliers essentiels du dispositif de lutte.
Les compagnies d'assurances sont cruciales pour détecter la 𝗳𝗿𝗮𝘂𝗱𝗲 𝗳𝗶𝘀𝗰𝗮𝗹𝗲 (ex: immatriculation de véhicules à l'étranger) et les escroqueries aux prestations de santé. Les assureurs-vie doivent aussi exercer une vigilance accrue envers les 𝗣𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗘𝘅𝗽𝗼𝘀é𝗲𝘀 (𝗣𝗣𝗘).
Les établissements bancaires et de paiement sont les plus impliqués dans les cas de BC-FT. Le risque est jugé élevé pour les banques privées (corruption, fraude fiscale IFI) et les banques de financement (blanchiment via le commerce international). Les établissements de paiement, en raison de la facilité d'ouverture de comptes, sont souvent exploités comme "comptes de passage" par des sociétés éphémères. La vigilance de ces institutions est vitale face à une criminalité financière en constante évolution.

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2024 DE TRACFIN

En 2024, Tracfin a franchi le cap des 200 000 déclarations de soupçon, avec 211 165 signalements (+13,2 % par rapport à 2023), reflétant l’engagement croissant des 50 professions assujetties à la lutte contre le blanchiment de capitaux (LCB-FT). Le secteur financier domine (93,1 %), mais le non-financier progresse (+25,7 %), notamment les opérateurs d’art (+254,4 %). Deux nouvelles professions, les entreprises de jeux numériques et gestionnaires de crédit, intègrent le dispositif. Tracfin renforce la qualité des déclarations via des échanges avec les déclarants et consolide sa coopération internationale, notamment avec l’AMLA et le Groupe Egmont.