3 résultats pour « risques climatiques »
Pour répondre aux défis climatiques, le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3) mobilise les assureurs autour d’actions clés. Ils doivent maintenir une offre assurantielle abordable et efficace, moderniser le système pour couvrir les risques naturels (inondations, cyclones, etc.) et préserver leur mutualisation. En 2025, un Observatoire des risques climatiques, piloté par la Caisse centrale de réassurance, publiera un rapport annuel pour éclairer les entreprises. Dès 2026, les assureurs renforceront la prévention et la sensibilisation, tout en réduisant l’exposition des territoires et des entreprises aux aléas climatiques, en partenariat avec l’État et France Assureurs.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) et le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) ont publié un rapport issu de l’Exercice normalisé d’analyse de scénarios climatiques (ENASC) 2024, impliquant plus de 250 institutions financières canadiennes. Bien que les risques climatiques ne posent pas de menace immédiate au secteur, ils pourraient s’intensifier à long terme, révélant des vulnérabilités. L’exercice a permis d’évaluer les risques physiques et de transition, et de renforcer leur mesure. Le rapport préconise d’améliorer les données, les modélisations et l’intégration de ces risques dans les processus décisionnels. Les conclusions influenceront les attentes de surveillance des deux organismes.
Ce rapport du Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan examine la mutualisation des risques climatiques, posant des questions cruciales : qui paie les coûts croissants des événements extrêmes, comment financer la prévention, et quels rôles pour l'État et les assureurs ?
Comparant la situation actuelle à la création des assurances sociales au XIXe siècle, le rapport souligne la nécessité de réinventer la solidarité collective face aux aléas naturels. Les auteurs proposent trois scénarios de réforme, allant d'un rôle régulateur de l'État sur le secteur de l'assurance à une socialisation plus large des risques climatiques, s'inspirant du modèle de la protection sociale.